On pourrait résumer Skyline par « un film tout bleu mais sans James Cameron« . Plus clairement, et pour ne pas tourner autour du pot, Skyline est un film qui a autant d’effets de spéciaux de qualité qu’il a peu de scénario recherché. Le pitch est simple : une bande d’extra-terrestres débarquent sur Terre pour éradiquer la race humaine.
Histoire
Terry et Jordan sont deux amis d’enfance qui se retrouvent à Los Angeles pour fêter l’anniversaire de Terry. Après une soirée bien arrosée, tout le monde dort dans le spacieux appartement de Terry au dernier étage d’un immeuble flambant neuf. C’est le moment que choisit une race extra-terrestre belliqueuse pour venir semer le trouble. D’étranges lumières bleues atterrissent dans les rues de la ville et commencent à capturer les humains à proximité en prenant le contrôle de leur esprit. Terry, Jordan et trois autres personnages en réchappent par magie, quasiment seuls au monde après la première attaque. Comment vont-ils s’en sortir ?
A vrai dire, qu’ils s’en sortent ou pas n’a que peu d’intérêt dès les premières minutes du film. On comprend très vite qu’il ne faudra pas compter sur les personnages aussi caricaturaux que faibles pour apporter un réel contenu au film. On finit très rapidement par se lasser des tirades héroïques poussives et des concepts hasardeux comme la thématique de la femme enceinte qui ne parvient pas à accrocher la sympathie du public, le personnage d’Elaine (Scottie Thompson) étant aussi glacial que la lumière bleue des extra-terrestre.
Conclusion
Les frères Strause ne sont pas reconnus pour leur finesse cinématographique avec à leur actif le deuxième volet d’Aliens vs Predator : Requiem. Ils le prouvent une nouvelle fois avec Skyline, film emblématique de la politique marketing hollywoodienne : une campagne de pub tous supports pour occuper le terrain et attirer un maximum de monde dans les salles, des effets spéciaux tape-à-l’œil et un scénario inexistant. Rien à voir avec d’autres titres comme le récent Monsters, qui, sans pour autant défrayer la chronique, apporte son lot d’originalités. A éviter donc !