Skyline

On pourrait résumer Skyline par « un film tout bleu mais sans James Cameron« . Plus clairement, et pour ne pas tourner autour du pot, Skyline est un film qui a autant d’effets de spéciaux de qualité qu’il a peu de scénario recherché. Le pitch est simple : une bande d’extra-terrestres débarquent sur Terre pour éradiquer la race humaine.

Histoire

Terry et Jordan sont deux amis d’enfance qui se retrouvent à Los Angeles pour fêter l’anniversaire de Terry. Après une soirée bien arrosée, tout le monde dort dans le spacieux appartement de Terry au dernier étage d’un immeuble flambant neuf. C’est le moment que choisit une race extra-terrestre belliqueuse pour venir semer le trouble. D’étranges lumières bleues atterrissent dans les rues de la ville et commencent à capturer les humains à proximité en prenant le contrôle de leur esprit. Terry, Jordan et trois autres personnages en réchappent par magie, quasiment seuls au monde après la première attaque. Comment vont-ils s’en sortir ?

A vrai dire, qu’ils s’en sortent ou pas n’a que peu d’intérêt dès les premières minutes du film. On comprend très vite qu’il ne faudra pas compter sur les personnages aussi caricaturaux que faibles pour apporter un réel contenu au film. On finit très rapidement par se lasser des tirades héroïques poussives et des concepts hasardeux comme la thématique de la femme enceinte qui ne parvient pas à accrocher la sympathie du public, le personnage d’Elaine (Scottie Thompson) étant aussi glacial que la lumière bleue des extra-terrestre.

Conclusion

Les frères Strause ne sont pas reconnus pour leur finesse cinématographique avec à leur actif le deuxième volet d’Aliens vs Predator : Requiem. Ils le prouvent une nouvelle fois avec Skyline, film emblématique de la politique marketing hollywoodienne : une campagne de pub tous supports pour occuper le terrain et attirer un maximum de monde dans les salles, des effets spéciaux tape-à-l’œil et un scénario inexistant. Rien à voir avec d’autres titres comme le récent Monsters, qui, sans pour autant défrayer la chronique, apporte son lot d’originalités. A éviter donc !

Unstoppable

Imaginez un train de marchandises de 900 mètres, soit à peu près 5 000 tonnes, et 20 000 litres de carburants lancés à 110 km/h sur une voie de transit bordée par de grandes agglomérations, le tout sans mécanicien aux commandes et vous obtiendrez le cocktail détonant d’Unstoppable.

Sorti le 10 novembre 2010, ce film est arrivé récemment sur les services de VOD avec comme acteurs principaux Denzel Washington (Philadelphia), Chris Pine (Star Trek) et Rosario Dawson (Sin City). Après le visionnage, je le classerais volontiers dans la catégorie bonne pioche. Ce long métrage tiré d’une histoire vraie réussit l’audacieux pari de combiner action effrénée et suspens insoutenable sans un seul coup de feu en direction d’un humain (quelques balles sont tout de même tirées par des policiers pour tenter d’arrêter le convoi).

A voir !